Bernard Mérigot n’est pas sur Facebook

Bernard MÉRIGOT n’a aucun site sur Facebook. En revanche, il est présent sur le site http://www.savigny-avenir.info sur lequel on trouvera ses activités, ses travaux, ses articles…

Bernard MÉRIGOT dénonce toute assertion établissant un rapport entre lui et  Facebook. Il se réserve d’engager des poursuites contre les auteurs de toute usurpation.

C’est ainsi que l’on peut lire sur le site https://fr-fr.facebook.com (consultation effectuée le 22 mai 2013) : « Bernard Mérigot est sur Facebook. Pour communiquer avec Bernard, inscrivez-vous sur Facebook dès maintenant » . Cette assertion est mensongère.

Bernard MÉRIGOT
Président de Mieux Aborder L’Avenir (MALA)
Responsable de la recherche-action «Territoires et démocratie numérique locale»

COMMENTAIRE du 27 décembre 2013

« Je me suis décidée à faire fermer les deux comptes Facebook ouverts à mon nom par quelqu’un qui n’est pas moi. J’avais jusque-là baissé les bras devant cette entreprise qu’on dit très difficile. Je n’ai ni Facebook ni Twitter. Mes romans comblent mon besoin d’expression. Mais n’importe qui peut, apparemment, ouvrir un compte Facebook en usurpant une identité. Rien de bien méchant dans mon cas, mais on me dit parfois «tu m’as demandé comme ami(e)», alors que l’expression même me laisse perplexe. L’autre paradoxe est que je ne peux pas consulter «mes» pages puisque je n’ai pas de Facebook. Je n’ai accès qu’à ma photo, et à des goûts qui me portent apparemment vers l’Espagne et les jeux vidéo. Et je n’ai – horreur ! – que 88 amis. Tout ça serait presque comique, mais comme me l’a fait remarquer Eric Sadin (auteur de Surveillance globale, 2009), les personnes qui ont ouvert ces comptes à mon nom pourraient me faire dire n’importe quoi.
J’ai donc déposé deux requêtes, une par compte, auprès de Facebook. Obtenir le bon formulaire demande déjà du temps, des centaines de clics et une certaine combativité. Un scan d’une pièce d’identité est exigé. Il est aussi suggéré, pour faciliter ces démarches si on n’a pas de Facebook, de «passer par le Facebook d’un ami». Mais je refuse de monter dans le bulldozer pour protester contre le bulldozer. Quelques heures après je reçois cette réponse d’un certain Gaston : «Bonjour, vous avez récemment signalé quelqu’un qui se fait passer pour vous sur Facebook. Après lecture de votre rapport, nous n’avons pas été en mesure de confirmer que le contenu que vous avez signalé enfreint les conditions d’utilisation de Facebook. Pour en savoir plus sur nos règlements : https://www.facebook.com/policies. Merci. Gaston, User Operations, Facebook.»
Après une longue recherche dans ces «policies» aux airs de Dix Commandements (en plus nombreux), je tombe sur cette ligne dont il me semble bien que mon cas relève : «Vous ne créerez pas de compte pour une autre personne sans son autorisation.» J’ai donc réitéré les deux mêmes demandes sur les mêmes formulaires. J’ai ajouté dans la case «informations supplémentaires» que je rendrai compte de ces démêlés dans Libération.
Trois heures après, mail du dit Gaston : «Bonjour, après examen de ce rapport, nous avons déterminé que le journal signalé enfreint notre déclaration des droits et responsabilités. Par conséquent, nous avons supprimé ce journal (Il s’agit de l’un des comptes ouverts avec une identité usurpée) de Facebook.»
Suivi d’un second mail : «Bonjour, après relecture de votre rapport, nous avons établi que la page en question remettait en cause votre identité. Nous l’avons par conséquent supprimée. Je vous remercie d’avoir contacté Facebook. Gaston, User Operations Facebook.» Entre «journal» et «page» je m’y perds, mais les deux comptes ont bien été fermés. C’est donc possible, en moins de vingt-quatre heures… et en tenant une chronique dans Libé. »

RÉFÉRENCES
DARRIEUSECQ Marie, « C’est où, Internet ? », Libération,27 décembre 2013.

Mention du présent article http ://www.savigny-avenir.info
ISSN 2261-1819
Dépôt légal du numérique, BNF 2013

 

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