Une nouvelle rubrique « Proposer pour l’avenir »

Question : « Proposer pour l’avenir » est une nouvelle rubrique. Quel est son objectif ?

Bernard MÉRIGOT. Il est simple : « proposer », c’est-à-dire, en latin, proponere, « poser devant ». Faire connaître une opinion à quelqu’un, suggérer une solution, soumettre un choix. Proposer, c’est exactement le contraire d’imposer, c’est laisser la liberté de l’acceptation. Proposer, c’est donner rendez-vous. Celui (ou celle) à qui elle est destinée à le choix de retenir ou de repousser la proposition. Proposer, c’est avoir la légitimité de dénoncer celui ou celle qui, dûment éclairé, s’est engagé dans une erreur pressentie.

Question. Pourquoi  « pour l’avenir » et pas pour « pour aujourd’hui » ?

Bernard MÉRIGOT. Tous les habitants de Savigny-sur-Orge connaissent parfaitement les problèmes qu’ils vivent. Ils demandent à ceux qui sont investis de responsabilités politiques et sociales, de prendre les bonnes décisions pour l’avenir. Évidemment, ceux qui ne travaillent pas tous les jours à Paris leur sont étrangers. C’est aujourd’hui que se préparent les solutions aux problèmes. C’est aujourd’hui, par nos actions, que nous pouvons obliger le pouvoir politique en place d’agir « Proposer pour l’avenir », c’est poser les jalons qui nous guideront pour demain.

LES CHANTIERS NE MANQUENT PAS

Question. Pouvez-vous donner des exemples ?

Bernard MÉRIGOT. Les exemples ne manquent pas. Transports en communs (retards des trains sur la ligne C du RER, menaces de suppression de la ligne tangentielle Juvisy-Versailles, absence de desserte de certains quartiers, absence d’abris à certains arrêts de bus…). Urbanisme et cadre de vie (urbanisation croissante, envahissement des rues par les publicités…). Bruits (piste d’Orly, circulation, autoroute). Circulation (absence de plan de circulation, absence de circulations douces…). Voirie (mauvais état des chaussées, des trottoirs…). Propreté (absence de nettoyage de certains quartiers). Déchets ménagers (absence de conteneurs pour les ordures ménagères en zone pavillonnaire, absence de ramassage efficace des encombrants, déchèteries éloignées et surchargées…). Spectacles (absence de salle des fêtes digne d’une ville de 37 700 habitants, fermeture depuis 2008 du seul cinéma de la commune…). Fiscalité de la commune (augmentation de l’impôt de la commune, craintes sur le déséquilibre entre des dépenses de fonctionnement trop élevées et une épargne brute de plus en plus faible, augmentation de la dette de la commune).

DIALOGUER, DÉBATTRE, RECHERCHER LE CONSENSUS

Question. Comment s’y prendre aujourd’hui pour trouver les bonnes solutions pour demain ?

Bernard MÉRIGOT. En ayant en tête deux idées simples.
1. Il n’y a pas une personne (le maire) qui sait ce qu’il faut faire… et 37 700 habitant qui n’y connaissent rien. Tout le monde a le droit d’exprimer ses idées, de faire des propositions, de débattre pour que les meilleures solutions soient trouvées.
2. Il n’y a pas une personne (le maire) qui décide et 37 700 habitants qui obéissent. En 2010, à trois reprises, le maire a été mis en minorité par le conseil municipal et, une fois , elle n’a pas trouvé de majorité. En 2011, elle vient une nouvelle fois de perdre sa majorité (1). La démocratie n’a jamais établi que le pouvoir électif devait être exercé sans partage, de façon autocratique. Tout le monde mérite le respect. Tout le monde a un rôle à jouer.

C’est pourquoi, il faut « proposer pour l’avenir », proposer pour demain, dialoguer, débattre, rechercher le consensus. C’est ça la démocratie.

(1) PREMIÈRE ABSENCE DE MAJORITÉ DE L’ANNÉE 2011. Lors de la séance publique du conseil municipal du jeudi 24 février 2011, Laurence SPICHER-BERNIER s’est entêtée à maintenir et à mettre aux voix la délibération n° 5 « ¨Prise en charge des dépenses pour le raccordement électrique d’une caméra de vidéosurveillance ». Le projet habilite le maire à signer une convention sur l’installation d’une camera de videosurveillance, place de la Gare (avenue Charles-de-Gaulle) en la branchant sur le compteur électrique… de l’auto -école, contre le versement d’une somme de 600,00 € par an : un commerçant de la commune revend à la commune son courant électrique ! Il y a eu plusieurs interventions de membres du conseil municipal (dont celles de deux maires adjoints). Madame le maire n’a rien écouté.
Résultat du vote à mains levées : POUR : 18 voix, CONTRE : 18 voix.
Laurence SPICHER-BERNIER, passant outre le fait qu’elle n’avait pas eu de majorité pour ce vote, a usé de sa voix prépondérante (en cas de partage des voix). Résultat, la délibération est considérée comme adoptée.

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