Qui a été informé de l’éviction de la veuve de Jean Marsaudon ?

« Laurence SPICHER-BERNIER a porté atteinte à la mémoire de Jean MARSAUDON » (voir l’article d’actualité du 10/01/2011) en refusant de laisser entrer sa veuve, Geneviève MARSAUDON, lors de la cérémonie des voeux de la commune le 8 janvier 2011. De nombreux Saviniens se sont indignés du procédé tout comme des élus du département sur leur blog ou leur page Facebook.

DES ELUS QUI CONTRIBUENT À L’INACCEPTABLE

Cependant, au fil des jours, nous avons appris que de nombreux élus et des personnalités politiques du département, présents à cette cérémonie, étaient au courant à l’instant même où Laurence SPICHER-BERNIER prononçait un discours dans lequel elle se proclamait « successeuresse », ou « successeuse » (elle ne sait plus très bien quel mot elle doit employer…) de Jean MARSAUDON. Celle qui dénonce les attaques personnelles dont elle serait victime (« Que me reproche-t-on, en fin de compte ? D’être une femme, bien sûr, c’est facile, et surtout d’être l’élue que Jean MARSAUDON a choisi pour continuer son programme… »), avec l’aide de complices silencieux, a volontairement banni la veuve de celui qui l’a faite maire. D’autres complices, bavards, n’hésitent pas à mettre en cause la personnalité de Geneviève MARSAUDON sur des pages Facebook. On aura tout vu !

Après les propos ineptes du cabinet du maire, le site de l’association « Les amis de Laurence » argue qu’il vaut mieux la présence d’un président du « Comité du Souvenir Jean Marsaudon » (Xavier DUGOIN) plutôt que sa veuve (Geneviève MARSAUDON) pour honorer sa mémoire. C’est inqualifiable, surtout lorsque l’on connaît les prétentions de l’ancien maire de Mennecy à devenir sénateur… avec Laurence SPICHER-BERNIER comme colistière ?

UNE RÉVÉLATION INATTENDUE

Enfin, j’ai appris que parmi d’autres élus, la députée de la 7e circonscription aurait été également informée à l’instant de l’incident. Je m’étonne de l’absence de réaction sur le « lieu du crime ». Dans l’article du Parisien du 10 janvier 2011, ses mots – « faute politique », procédé « incompréhensible et inacceptable » – ont une raisonnance différente maintenant. C’était à elle, en tant que députée, de déclencher l’alarme en prévenant la presse, en convoquant – pourquoi pas – une réunion de crise au sein de l’UMP départementale – même si elle n’est qu’apparentée. Les instances sont soit-disant en alerte… Elles ne l’étaient pas en octobre 2009 lors du clash entre Laurence SPICHER-BERNIER et moi, lorsque je lui ai retiré ma confiance lors de ma démission de premier maire adjoint. Depuis, bien que mise en minorité à trois reprises par le conseil municipal, Laurence SPICHER-BERNIER, toujours soutenue par l’UMP, est toujours en place.


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