Coronavirus Covid-19. En quoi les recherches en Sciences humaines et sociales sont-elles utiles ? (EHESS)

LA LETTRE DU LUNDI DE MIEUX ABORDER L’AVENIR, n°401, lundi 20 avril 2020

Depuis le mois de décembre 2019, le monde entier vit au rythme du « Coronavirus Covid-19 ». Le virus, après avoir quitté son foyer de Wuhan, en Chine, s’est propagé sur toute la planète, en Europe et en France. A partir de la décision de confinement des Français et des Françaises qui a été prise le 15 mars 2020, tout le monde s’est trouvé concerné dans sa vie quotidienne. Simultanément le « jour d’après de la pandémie » – et sa date incertaine – est devenu un fantasme plein d’espérances et de craintes.

École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) et la Fondation Maison des Sciences de l’Homme (FMSH). Façade des locaux occupés temporairement à l’angle de l’ Avenue de France/Avenue Vincent Auriol, Paris 12e, durant les travaux de désamiantage du site du boulevard Raspail, Paris 6e, 19 mai 2016.
© Photographie Bernard Mérigot/CAD.

LA DOUBLE NATURE DES PANDÉMIES

Une pandémie possède une double nature. Elle est à la fois :

  • un révélateur des mécanismes silencieux,  jusque-là invisibles de nos sociétés : comme les pratiques de soins (Care),  les nouveaux comportements individuels et collectifs, les actes de solidarité inattendus,
  • un surgissement d’anormalités bruyantes, inquiétantes et douloureuses, comme la confrontation à la maladie et la mort collective.

La pandémie affecte des domaines aussi divers que le fonctionnement de la santé publique, la conception des services publics, les fins de vie solitaires, l’imbrication des économies mondiales, les relations entre les citoyens et les pouvoirs politiques, le rapport des hommes à l’égard de la nature, la transition écologique, le climat…

La pandémie est productive, selon un mode tragique, d’expériences vécues. Des hommes et des femmes, alors que rien ne les y a préparés, se trouvent confrontés à des situations extrêmes :

  • personnes âgées détenues à l’isolement dans des maisons de retraites, sans visites des membres de leur famille,
  • proches hospitalisés en soins intensifs, expatriés par TGV dans les lits de réanimation à l’autre bout de la France, voire à l’étranger, et passant plusieurs semaines dans la plus grande solitude,
  • parents décédés seuls, sans famille à leur côté, privés d’obsèques, privés de cérémonies, privés des rites religieux, conformes à leurs dernières volontés et aux voeux de leur famille,
  • arrêt brutal et total de toute activité professionnelle, ou presque,
  • confinement familial improvisé,
  • travail forcé sans masques, et sans protections, en contact avec des malades potentiels, et donc certains sont forcément infectés … (« Ca va être pour moi, ou je vais passer à côté ? C’est pour aujourd’hui ou c’est pour demain ? » …)

Il y a deux maladies, la maladie que l’on se représente, et la maladie que l’on vit. Tout le monde redécouvre que les pandémies sont un moteur constitutif de l’histoire de l’homme sur Terre : un virus inconnu apparaît et peut le faire disparaître de la surface du globe. Il ne peut échapper à personne que la pleine conscience de cette éventualité est d’une nature spirituelle, dans le sens que l’écologie intégrale lui donne.

D’innombrables questionnements se font jour.

  • Qu’est-ce qui sépare aujourd’hui la surinformation de la sous-information ? Question à laquelle il est difficile de répondre, tant la pression des comportements sociaux utilisant les techniques modernes, est forte.
  • Peut-il y avoir une autre alternative que : être un idiot utile, ou être un intelligent inutile ? Peut-on éviter les deux écueils extrêmes de ce paradoxe ? Rien n’est moins sûr. Ils sont à confronter à la dénonciation macronienne, politiquement perverse, établie entre les demi-experts et les faux-sachants. (1)
  • Comment trouver la bonne distance à l’égard de l’actualité, fabriquée à jets continus, par les médias et les réseaux sociaux ? Ainsi que le temps indispensable permettant d’accéder aux sources d’une libre réflexion critique ?
  • Peut-on être ni trop près, ni trop éloigné de la réalité ?
  • De libres opinions peuvent-elles aujourd’hui trouver une voie entre l’hyper-connexion et la déconnexion ?

Les médias mainstream, tout comme les réseaux sociaux, sont animés par un esprit très particulier, celui de la téléréalité, c’est-à-dire par une conception selon laquelle la réalité doit se plier à des scénarios déjà écrits. Pour aboutir à la réalisation d’un désir fou : celui d’accaparer l’attention et de dominer les cerveaux. En un mot, prendre des parts-de-marché à d’autres.
C’est pourquoi ils n’accordent leur attention aux travaux de recherches critiques en sciences sociales que sous la double condition que ceux-ci leur permettent de fabriquer une actualité extraordinaire, ou de construire des polémiques. Ce qui importe en définitive pour eux, c’est d’attirer les regards, d’épater la galerie. Autrement dit, de prendre des parts de marché que d’autres détiennent.

Une recherche véritable n’est jamais une polémique mais une confrontation fondée sur des concepts, des idées, des théories, des publications, des pratiques, des interrogations … portant précisément sur ces pratiques. Pourquoi n’obtient-elle qu’une place somme toute discrète, limitée, et contrainte ? Pourtant, les travaux de  la recherche universitaire en Sciences humaines et sociales sont à la disposition de tous. Un seul exemple, celui de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) de Paris – grand établissement d’enseignement supérieur français qui mène une mission publique – vient de publier sur le Coronavirus Covid-19, une Revue de presse des travaux de ses enseignants, de ses chercheurs, de ses étudiants. Le liste de ces contributions, qui est arrêtée à la date du 15 avril 2020, présente le plus grand intérêt. (Voir note n°5)

LES PATHOLOGIES DE LA MODERNITÉ

Christophe PROCHASSON, président de l’EHESS, écrit que la crise que nous traversons interroge bien des certitudes.

« Elle confirme le bien fondé de nombre de problématiques et de champs de recherche qui l’ont précédé :

  • rapport de nos sociétés au vivant et à la nature,
  • place des inégalités en leur sein,
  • rythmes, modalités et finalités de la mondialisation ».

Pour lui, elle constitue une redécouverte de la vulnérabilité de notre existence individuelle et collective, un « appel à la réflexion » sur la protection par le collectif vis-à-vis des pathologies de la modernité.

Il n’est pas anodin que la notion de virus soit devenue une métaphore. La fin du XXe siècle a inventé les virus informatiques à l’égard desquels sont élaborés, tant bien que mal, et le plus souvent avec retard, des parades à leurs attaques.

Les sociétés humaines en sont au même point : elles sont les  porteuses saines de virus mortels susceptibles, à tout moment, de décimer ses membres. Tout le monde découvre alors que  les moyens manquent pour mettre en oeuvre rapidement les parades efficaces.

On voit alors les pouvoirs publics se livrer à une surenchère d’aveux d’impuissance, offrant le spectacle d’errements aux lourdes conséquences. La ligne politique suivie par les administrations et le gouvernement, dans un premier temps de la pandémie au début du mois de mars 2020, consiste à se répandre sur les médias, les conférences de presse et les interviews,  afin de déclarer : « les masques respiratoires ne servent à rien » et que « les tests de dépistage sont inutiles »Les mêmes déclareront le contraire à la fin du même mois de mars.
Que s’est-il passé ? Ils ont tout simplement manifesté un symptôme de la modernité  selon lequel n’importe quelle parole officielle peut légitimement justifier, d’une façon véridique, n’importe quelle décision, ou absence de décision, en matière de santé publique.
La loi inverse est également vraie.

« Pas de masque pour l’instant. Pas de gel H.A. pour l’instant. Pas de gant pour l’instant. Pas de thermomètre pour l’instant.»
Porte d’entrée d’une Pharmacie. Savigny-sur-Orge (Essonne), 11 avril 2020. © Photographie Bernard Mérigot/CAD.

REGARDS DES SCIENCES SOCIALES
SUR LES ÉPIDÉMIES

  • Une épidémie attaque non seulement des corps physiques mais aussi les corps sociaux.
  • Une épidémie est une actrice de l’histoire et de la société.
  • Une épidémie matérialise des constructions sociales, politiques et économiques… d’ordinaire tacites, non-visibles, et non-dites.
  • Une épidémie ébranle les politiques de santé publique.
  • Une épidémie oblige les États à reconsidérer leurs rapports avec les populations.
  • Une épidémie crée sa propre temporalité. C’est elle qui donne le tempo.
  • Une épidémie travaille le temps des sociétés.
  • Une épidémie réactive des pratiques et des traditions anciennes (par exemple, la « mise en quarantaine »).
  • Une épidémie accélère les évolutions.
  • Une épidémie renforce les pratiques de contrôle confiées à la police (interpellations, justificatifs, amendes, contrôles des déplacements, contrôles des communications, surveillances par l’intelligence artificielle, reconnaissances faciales…).
  • Une épidémie produit un contrôle  les frontières.

CONCLUSION

Le virus est aussi une métaphore, une métaphore sociale, une métaphore mortelle. On ne peut penser le virus seul,  sans l’effet virus. Le mérite des auteurs associés à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) est de nous rappeler les vertus de la recherche collective pour la formation de la conscience individuelle critique.

Le fait social total est une notion de l’anthropologie et de la sociologie forgée par Marcel MAUSS (1872-1950). Dans son Essai sur le don (1923-1924), il s’en sert pour qualifier des faits qui « mettent en branle (…) la totalité de la société et de ses institutions ». Claude LÉVI-STRAUSS, dans son « Introduction à l’œuvre de Marcel Mauss » (1949) en relève deux caractéristiques.

  • La première caractéristique du fait social total est qu’il concerne des situations où la société s’étudie dans son ensemble « par une décomposition, puis une recomposition du tout ». La remarque que l’on peut faire est que la limite de son application est celle des cas où une décomposition n’est suivie par aucune recomposition – ce qui arrive – et donc où la qualification de « total » ne peut pas être retenue.
  • La deuxième caractéristique du fait social total est de « concerner tous les membres d’une société et de dire quelque chose sur tous ces membres ».

Il écrit « Que le fait social soit total ne signifie pas seulement que tout ce qui est observé fait partie de l’observation ; mais aussi, et surtout, que dans une science où l’observateur est de même nature que son objet, l’observateur est lui-même une partie de son observation. » (p. 14) (3)

L’observateur porte son attention sur un monde dont il fait partie. Embarqué par un monde, qui est lui-même embarqué. Et, plutôt mal embarqué.

« Ce que je constate : ce sont les ravages actuels ; c’est la disparition effrayante des espèces vivantes, qu’elles soient végétales ou animales ; et le fait que du fait même de sa densité actuelle, l’espèce humaine vit sous une sorte de régime d’empoisonnement interne – si je puis dire – et je pense au présent et au monde dans lequel je suis en train de finir mon existence. Ce n’est pas un monde que j’aime ». (4)

Ainsi s’exprime Claude LÉVI-STRAUSS (1908-2009) en 2005, alors âgé de 97 ans. Il reprenait un propos déjà tenu en 1972 dans un entretien avec Jean-José MARCHAND, et en 1984 dans une émission de Bernard PIVOT. Il est demeuré toute sa vie « obsédé par la façon dont les sociétés humaines pouvaient se désintégrer ». (5)

Un premier phénomène : la disparition « effrayante » des espèces vivantes qui est perceptible à la conscience scientifique en 1972, soit il y a près d’un demi-siècle avant l’année 2020. Ce qui a pour conséquence de constituer pour l’espèce humaine « un régime d’empoisonnement interne ». Aujourd’hui, un second phénomène qui s’ajoute au premier déséquilibre (que personne ne s’est soucié d’arrêter véritablement ), c’est le mésusage par les hommes d’espèces animales non domestiques. Les chauves-souris et les pangolins en sont les malheureux acteurs.

En cette année 2020, la crise provoquée par le Coronavirus Covid-19 étend son empreinte sur les esprits et sur la vie collective, en constituant un agent infectieux comme opérateur psychique et social. Personne n’échappe à la double injonction qui se répète à son encontre  : « Ne pas l’attraper, ne pas le transmettre ».

La pandémie est un fait social total qui constitue un  régime d’empoisonnement du monde. Un empoisonnement par le monde.

Bernard MÉRIGOT

DOCUMENT

CINQ QUESTIONNEMENTS
POSÉS PAR LE CORONAVIRUS COVID-19

Les soixante-et-une contributions collectées ici par l’EHESS (arrêtées à la date du 15 avril 2020) peuvent être classées en cinq catégories :

  1. Les pandémies sont-elles un moteur de l’Histoire ?
  2. Pourquoi les pandémies sont-elles une menace  pour l’État et les gouvernements ? L’État et leurs admission peut-il survivre au péril des épidémies ?
  3. Pourquoi l’épidémie de coronavirus est-elle devenue un monde-en-soi ?
  4. Comment les sociétés sont-elles un reflet des maladies ?
  5. Qu’est-ce que les épidémies font à l’économie ?

Perspectives sur le Coronavirus Covid-19,
Carnet de l’École des Hautes Études et Sciences Sociales (EHESS), 17 avril 2020.
https://www.ehess.fr/fr/carnet

SOIXANTE CONTRIBUTIONS DES SCIENCES SOCIALES
A LA RECHERCHE SUR LA PANDÉMIE CORONAVIRUS COVID-19 (6)

1. LES PANDÉMIES SONT-ELLES UN MOTEUR DE L’HISTOIRE ?

2. POURQUOI LES ÉPIDÉMIES SONT-ELLES UNE MENACE POUR L’ÉTAT ?

3. L’ÉPIDÉMIE DE CORONAVIRUS CONSTITUE-T-ELLE « UN MONDE-EN-SOI »

4. COMMENT LES SOCIÉTÉS REFLÈTENT-ELLES LES MALADIES ?

5. QUE FONT LES ÉPIDÉMIES À L’ÉCONOMIE ?

RÉFÉRENCES

1. Emmanuel MACRON, président de la République, lors de son allocution radio télévisée du 15 mars 2020, distingue les « demi-experts » des « faux-sachants ». En ne citant aucun nom, il fait ici un usage polémique et politique, de nature allusive, d’une distinction qui sert à stigmatiser des individus qui pensent autre chose que la pensée exprimée par « l’État gouvernant »,  le seul seul en mesure d’exprimer – et donc d’imposer – des vraies parce que légitimes, condamnant toute autre pensée contraire, au motif qu’elle est dans l’erreur car émise par des individus ne possédant qu’une compétence incomplête (Demi-expert) et entachée de fausseté (Faux-sachants).
Peut-on accepter cette assimilation entre l’expertise et la science, fondée sur une évaluation partisane (demi-experts/100 % experts, et vrai-sachants/demi-sachants) ? Il est vraisemblable que lorsque qu’il sera procédé à l’examen indépendant et critique de la gestion de la crise (prenant en compte les temps de réponse du pouvoir politique, les suppressions du nombre de lits de réanimation, la gestion prévisionnelle des masques respiratoires et des assistances respiratoires…), on sera amené à procéder à une révision de l’auto-évaluation unilatérale effectuée par le pouvoir politique lui-même.

Voir l’article en ligne sur http://savigny-avenir.info

2. ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES EN SCIENCES SOCIALES (EHESS), « Coronavirus : Regards de l’EHESS. Revue de Presse », https://www.ehess.fr/fr/%C3%A9chos-recherche/coronavirus-regards-lehess

3. LEVI-STRAUSS Claude, « Introduction à l’œuvre de Marcel Mauss », in MAUSS Marcel, Sociologie et Anthropologie, PUF.

4. LÉVI-STRAUSS Claude, Campus. Émission spéciale pour la centième émission, France 2 Télévision, jeudi 17 février 2005. Laurent LEMIRE, rédacteur en chef.

5. LOYER Emmanuelle, Lévi-Strauss, A Biography, Polity, 2018. Traduction de par Ninon Vinsonneau et Jonathan Magidoff.

6. ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES EN SCIENCES SOCIALES (EHESS), « Coronavirus : Regards de l’EHESS. Revue de Presse », https://www.ehess.fr/fr/%C3%A9chos-recherche/coronavirus-regards-lehess

Le Réseau national des Maisons des Sciences de l’Homme (RNMSH) fédère actuellement 23 Maisons des Sciences de l’Homme (MSH). Chacune remplit quatre missions essentielles :
http://reseau-msh.fr/

•   Mission de déploiement, afin d’ancrer territorialement les dispositifs nationaux et de les valoriser.
•   Mission de mutualisation, en proposant des services mutualisés d’appui à la recherche.
•   Mission d’incubation, en organisant autour une logique de transversalité entre les initiatives de recherche.
•   Mission de fédération pour atteindre un poids scientifique suffisant (leadership national et visibilité internationale), et pour animer et structurer la communauté scientifique en Sciences humaines et sociales.

LÉGENDES DES ILLUSTRATIONS

  • École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) et la Fondation Maison des Sciences de l’Homme (FMSH). Façade des locaux occupés temporairement à l’angle de l’ Avenue de France/Avenue Vincent Auriol, Paris 12e, durant les travaux de désamiantage du site du boulevard Raspail, Paris, 19 mai 2016. © Photographie Bernard Mérigot/CAD.
  • « Pas de masque pour l’instant. Pas de gel H.A. pour l’instant. Pas de Gant pour l’instant. Pas de Thermomètre pour l’instant.» Porte d’entrée d’une Pharmacie. Savigny-sur-Orge (Essonne), 11 avril 2020. © Photographie Bernard Mérigot/CAD.
  • Perspectives sur le Coronavirus Covid-19, Carnet de l’École des Hautes Études et Sciences Sociales (EHESS), 17 avril 2020. https://www.ehess.fr/fr/carnet

La Lettre du lundi de Mieux Aborder l’Avenir
n°401, lundi 20 avril 2020

COMMENTAIRE du 20 avril 2020

Sur l’indifférence collective concernant l’abandon des malades dans les hôpitaux et l’absence de cérémonie pour leur inhumation (Coronavirus Covid-19, mars-avril 2020)

Une question

  • « Comment avons-nous pu accepter, seulement au nom d’un risque qu’il n’était pas possible de préciser, que les personnes qui nous sont chères et les êtres humains en général non seulement meurent seuls – chose qui n’était jamais arrivée auparavant dans l’histoire, d’Antigone à aujourd’hui – mais que leurs cadavres soient brûlés sans funérailles ? »
    AGAMBEN Giorgio, « Une question », Lundi matin, n°329, 20 avril 2020. https://lundi.am/Une-question Traduction française de Florence BALIQUE. Texte original italien publié sur le site Quodlibet, le 13 avril 2020 :https://www.quodlibet.it/giorgio-agamben-una-domanda

Un témoignage

  • YON Mathieu, « Je ne vous pardonnerai pas. « Comment osons-nous pousser des caddies et abandonner nos morts ? », Lundi matin, n°239, 13 avril 2020. https://lundi.am/Je-ne-vous-pardonnerai-pas
  • YON Mathieu, « Rite funéraire. Je ne sais pas comment on en est arrivé là : mettre les morts dans des sacs plastiques », Lundi Matin, n° 238, 20 avril 2020. https://lundi.am/Rite-funeraire-3044
Territoires et Démocratie numérique locale (TDNL) est un media numérique mis en ligne sur le site http://savigny-avenir.info.
ISSN 2261-1819 BNF. Dépôt légal du numérique

Le site est supporté par une structure associative et collaborative, indépendante, sans publicités et sans but lucratif, le Groupe Mieux Aborder L’Avenir (MALA).
Vous pouvez nous aider par vos dons.
Tous les articles en ligne sont consultables gratuitement dans leur totalité. Un article peut être reproduit à la condition de citer sa provenance et en faisant figurer son lien http://.
Référence du présent article : http://www.savigny-avenir.fr/2020/04/20/coronavirus-covid-19-en-quoi-les-recherches-en-sciences-humaines-et-sociales-sont-elles-utiles-ehess/
 
This entry was posted in Coronavirus COVID-19, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), Épidémie, Fait social total (FST), Fondation Maison des sciences de l'Homme (FMSH), Fondation Maison Sciences de l'Homme (MSH), LÉVI-STRAUSS Claude, MAUSS Marcel, Régime d'empoisonnement du monde (REM), Sciences humaines et sociales. Bookmark the permalink.

Comments are closed.