L’État menteur. Vie et mort du Collège impérial napoléonien de Saint-Jean-de-Monts (1804-1814)

LA LETTRE DU LUNDI DE MIEUX ABORDER L’AVENIR, n°360, lundi 8 juillet 2019

Le premier collège impérial napoléonien vendéen est créé à Saint-Jean-de-Monts en 1804 à la suite d’une décision prise par Bonaparte en 1802. Celle-ci constitue un engagement prometteur pour les habitants de la commune et des communes voisines. Pourquoi, pendant dix années (1804-1814), le Collège vivra-t-il dans le dénuement et la pauvreté, avant de fermer en 1814 pour être transféré à Bourbon-Vendée (La-Roche-sur-Yon) ? Deux siècles après, quel regard peut-on porter sur cet exemple d’une politique de l’État en matière de création et de fermeture d’un établissement d’enseignement public ? Quels rapports l’État entretient-il – hier comme aujourd’hui – avec ce qu’il dit, c’est-à-dire avec sa propre parole ?

Anciens bâtiments du Collège impérial napoléonien de Saint-Jean-de-Monts (1804-1814),
8 rue du Both, 85160, Saint-Jean-de-Monts, 13 juillet 2019.
© Photographie Bernard Mérigot / CAD.

Une partie des bâtiments subsiste toujours aujourd’hui. Ils sont situés au lieu dit « Le Vigneau », au numéro 8 de la rue du Both, proche du centre du bourg de Saint-Jean-de-Monts, construits en 1774 et acquis par l’État en juin 1804. Ce dernier y entreprend aussitôt des travaux d’aménagement de l’existant ainsi que d’extension. Une aile avec un étage est ajoutée. Elle a aujourd’hui disparu. Après 1814, les bâtiments serviront de presbytère, puis de mairie, avant d’être vendus à un particulier.

L’ouverture du Collège a lieu en mai 1805, pour la première année scolaire de 1805-1806. Il est prévu pour 50 élèves. Il accueille gratuitement 19 élèves – ce qui est très peu – habitant le marais de Saint-Jean-de-Monts et des autres communes de Vendée. Ils appartiennent à des familles modestes. Les matières enseignées comprennent le français, les mathématiques, le latin, le grec, la géographie, l’histoire et les humanités. Ils seront 77 élèves en 1813.

LE COLLÈGE A-T-IL FORMÉ UNE ÉLITE LOCALE ?
Pour une prosopographie des élèves

Quel est le nombre total des élèves qui ont fréquenté le Collège napoléonien de Saint-Jean-de-Monts ? En l’absence d’un dénombrement complet à partir des archives existantes, nous avançons le nombre total, entre 1804 et 1814, d’environ 300 élèves.

Le collège a compté parmi ses élèves :

  • Jean BEAUSSIRE, maire de Luçon, conseiller général.
  • BENOIST, député de Savenay.
  • De BESSAY, page à la cour de Louis XVIII.
  • Auguste CHAMBOLLE, rédacteur du journal Le Siècle, puis député de Vendée.
  • François CHAMBOLLE, chirurgien en chef et inspecteur des hôpitaux militaires.
    Paul CHAUCHÉ, curé de Chaillé-les-Marais.
  • Louis CHAPPOT, avocat et juge auditeur aux Sables-d’Olonne.
  • Daniel LACOMBE, chanoine et vicaire général de Luçon.
  • LYONNET, aide de camp du général BONAMY.
  • Hippolyte MERLAND, médecin à Bourbon-Vendée (La Roche-sur-Yon).
  • Cyprien POEYDAVANT, antiquaire.
  • Constant ROY, juge de Paix au Poiré-sur-Vie.
  • Narcisse ROY, médecin à Aizenay.

Le Collège napoléonien a-t-il joué un rôle dans la formation locale d’une élite ? Pour répondre à cette question il conviendrait de se tourner vers la prosopographie.  Cette discipline historique, sociologique et anthropologique signifie étymologiquement la « description d’une personne ». Elle porte sur l’étude des personnalités qui composent un milieu social, inventoriées et classées au moyen de notices individuelles dont le but est de mettre en évidence leurs aspects communs (origines, liens de parenté, appartenance, carrière…). Cette démarche a notamment trouvé une reconnaissance avec les travaux de Pierre BOURDIEU lorsque celui-ci a établi les conditions de recrutement de la technocratie d’État au XXe siècle. Dans le cas des élèves du Collège impérial, il appartient précisément à une recherche prosopographique portant sur la totalité de ses élèves, de disposer d’un éclairage tant sur leur origine familiale que sur leurs activités ultérieures. A notre connaissance, une telle recherche n’a pas été entreprise à ce jour.

« Liste des élèves qui doivent être entretenus aux frais de l’État dans l’école secondaire impériale de Saint-Jean-de-Monts,
Département de la Vendée », extrait de « Les études au collège impérial 1804-1814 », Archives départementales de la Vendée, extrait du Bulletin cantonal des Pays de Monts (La Barre-de-Monts, Notre-Dame-de-Monts, Saint-Jean-de-Monts, Le Perrier, Soullans), n° 14, 1985, p.11.

 L’AMBITION DU POUVOIR NAPOLÉONIEN

Le Collège de Saint-Jean-de-Monts, malgré le prestige que certains accordent au caractère impérial de la décision de sa création, a connu un fonctionnement marqué par l’improvisation.  Son existence, en tant qu’établissement scolaire d’État, a été prise entre des promesses tenues très partiellement par le pouvoir central et les besoins locaux.

De 1804 à 1884, élèves et enseignants ont vécu dans un état de quasi dénuement : les archives font mention de la précarité des locaux, de leur absence de fonctionnalité, de leur manque de confort et d’équipements. Bernard POUVREAU écrit qu’après huit années de fonctionnement (nous sommes donc en 1812) :

« le collège impérial ne dispose toujours pas de salles spécifiques de classe. Certains élèves suivent les cours dans une grange (…) parmi les provisions de bois, de charbon, de légumes, de paille… Une seconde partie des élèves fait classe dans le dortoir à l’étage. La troisième classe occupe le cabinet exigu du rez-de-chaussée, et la dernière travaille dans la salle d’études.
Contrairement aux autres collèges de l’époque, celui de Saint-Jean-de-Monts ne peut accueillir de salle de dessin, d’armes, de musique, ni même d’infirmerie, de magasins ou encore de bibliothèque.» (POUVREAU, 2017, p. 71)

Le tableau est encore incomplet. S’y ajoute le fait que « les élèves sont assez mal nourris, exclusivement soumis à une alimentation de poissons d’eau douce et de mer, de coquillages et d’huîtres. Le pain, la viande les laitages et les légumes coûtent cher ». (POUVREAU, 2017, p.79)

Enfin, « on constate un dédain inexplicable pour les mesures de propreté les plus élémentaires. Les sanitaires sont inexistants et il faut effectuer de longs trajets  pour aller chercher l’eau potable, à dos de cheval, à travers les dunes. Dans de telles conditions d’hygiène, les microbes pullulent… » (POUVREAU, 2017, p.79) (1)

« Les études au Collège impérial 1804-1814 »,
par B. GENDRE, Bulletin cantonal des Pays de Monts, n° 14, 1985, p.1

LA DÉCISION POLITIQUE DE BONAPARTE
ET LE SUIVI ADMINISTRATIF DE LA DÉCISION PAR LE PRÉFET

La vie politique de l’administration des territoires est une hydre à deux têtes : celui qui prend la décision n’est pas celui qui assure l’exécution de cette décision. Nous sommes en présence de deux documents :

  • La lettre de Bonaparte, Premier consul, du 22 février 1804.
  • La lettre de Jean-François MERLET, préfet de Vendée du 1er mars 1804.

Lettre au ministre de l’Intérieur, 2 ventôse an XII (22 février 1804)

Paris, le 2 ventôse an XII de la République française

Au ministre de l’Intérieur,

Mon intention, citoyen Ministre, est qu’il y ait une école secondaire à Saint-Jean-de-Monts, principale commune du marais, département de la Vendée. Faites choisir un local pour y en établir une et nommez les instituteurs. On y enseignera à lire, à écrire et les premiers principes du latin, de la géographie et de l’histoire.
On y entretiendra aux frais de l’État cinquante jeunes gens du marais et des autres communes du département de la Vendée. La pension de ces cinquante jeunes gens sera payée à raison de quatre cents francs. Je désire que vous preniez des mesures pour mettre cette école en pleine possession avant deux mois. On se servira de la meilleur maison qu’on trouvera.

Bonaparte

Lettre du Premier consul Bonaparte en date du 2 ventôse an XII (22 février 1804)
concernant la création d’une École secondaire (« Collège impérial »)
à Saint-Jean-de-Monts (Vendée).

ENTRE LES MAINS DU PRÉFET
Dire et ne pas faire

La lettre du Premier consul en date du 22 février 1804 adressée au ministre de l’Intérieur est transmise au préfet de la Vendée. Celui-ci écrit à son tour une lettre en date du 1er mars 1804 (10 ventôse an XII). Il reprend en partie la lettre de Bonaparte. Il y ajoute un paragraphe de son cru.

Le 1er mars 1804

Le Premier consul vient de signaler sa constante bienveillance pour ce pays par un nouveau bienfait : sachant le défaut des connaissances, de lumières et d’instruction, a toujours exposé cette contrée aux erreurs des préjugés et aux dangers de la séduction, il vient d’ordonner l’établissement d’une école secondaire dans la partie des Marais de l’Ouest, arrondissement des Sables.

La décision d’État prend une allure de propagande politique. Le préfet en rajoute, évoquant la « constante bienveillance » du Premier consul, (Pourquoi « bienveillance », et pourquoi « constante » ?), puis celle d’un « nouveau bienfait » dont bénéficie la commune de Saint-Jean-de-Monts. Le caractère idéologique se trouve appuyé lorsqu’il justifie la décision du pouvoir comme s’appliquant à une « contrée exposée aux erreurs des préjugés » et aux « dangers de la séduction ».

Quel est ce préfet qui est l’auteur de ces lignes ?

La lettre du 1er mars 1804 est signée par Jean-François MERLET (1761-1830), préfet de Vendée en fonction depuis le 15 janvier 1801. Il demeurera 8 années à son poste. A son sujet Claude PETITFRÈRE évoque « les sinuosités de la carrière de Merlet et pour tout dire ses retournements d’opinion. Car le personnage semble l’archétype du caméléon en matière d’opinion politique, une figure certes répandue à toutes les époques, mais que la rapidité et la fréquence des changements de régime aux confins des XVIIIe et XIXe siècles ont multiplié. » (PETITFRÈRE, 2010)  (2)

Ce serait une erreur de penser que toute l’administration préfectorale repose sur la seule personne du préfet. Celui-ci est entouré par des collaborateurs (membres de cabinet, secrétaire général, chefs de service, secrétaires…), dont le nombre est parfois très réduit, qui assurent la continuité de l’administration au quotidien. Même si les décisions sont signées par lui, ou par des collaborateurs, il n’en est pas systématiquement le rédacteur.

Pourquoi le préfet en fait-il autant en 1804 ? Et pourquoi fera t-il le minimum dans les années qui suivent ? Peut-être. Il y a un automatisme politique qui consiste à dire le maximum et à faire le minimum, en pensant que ce qui est dit marquera davantage que ce qui n’est pas fait. C’est un syndrome permanent de l’administration. Plus on descend, plus les fonctionnaires justifient l’inexistence (de budget, de personnel, de service…).

Entre 1801 et 1814, en dix ans, quatre préfets de Vendée se succèdent.

  • Jean-François MERLET (25 nivôse an IX – 12 février 1809), 15 janvier 1801 – 12 février 1809 (8 ans)
  • Prosper BRUGIÈRE DE BARANTE, 27 février 1809 – 12 mars 1813 (4 ans)
  • Anne-Léonard-Camille BASSET DE CHATEAUBOURG, 13 avril 1813 – 10 juin 1814 (1 an)
  • Nicolas FREMIN DE BEAUMONT, 14 juillet 1814 – 22 mars 1815 (8 mois)

Trois choses doivent être prises en considération dans le dossier du Collège de Saint-Jean-de-Monts :

  • l’engagement personnel du préfet,
  • le suivi par l’administration départementale,
  • les initiatives de maire et des autorités locales.

Quelles sont les leçons à tirer de l’échec d’une implantation durable de création d’un établissement d’enseignement secondaire à Saint-Jean-de-Monts ?  Il aura fallu 10 années pour que le manque de moyens alloués à ce projet conduise à sa disparition. De qui est-ce l’échec ? De Napoléon ? De l’administration départementale ? Des autorités locales ? Échec. Il s’agit de l’échec d’un système politique fondé sur le principe de la séparation entre celui qui décide et celui qui exécute, l’exécutant état lui-même un décideur qui a la capacité de faire, de bien faire, de mal faire ou de ne pas faire.

L’EXISTENCE DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES
RELÈVE DE LA GOUVERNANCE COLONIALE

L’affaire du Collège impérial de Saint-Jean-de-Monts offre l’exemple contrasté (il y a du pour, et il y a du contre) d’une succession de séquences dont le pouvoir politique, les responsables locaux et les habitants sont les acteurs.

  • D’abord, des actes et des réalités : la décision prise par le pouvoir central, les moyens insuffisants accordés au fil des années, les effectifs peu importants, la décision de fermeture et le transfert dans une autre ville.
  • Ensuite, des sentiments : la satisfaction des habitants d’une commune de disposer d’un collège, la rivalité potentielle avec les autres institutions locales d’enseignement, le regret de sa fermeture. Encore aujourd’hui demeure l’aura du prestige napoléonien d’avoir choisi la commune.

Le pouvoir politique peut à son gré décider l’implantation d’un équipement public sans aucune concertation locale. Et le fermer. Au nom de l’intérêt général. Au mépris des intérêts locaux. Le modèle de gouvernance en œuvre est un modèle autoritaire de type colonial : d’un côté, ceux qui décident, de l’autre côté, ceux qui exécutent. Les décisions prises par ceux qui exercent l’autorité s’imposent aux responsables et aux populations locales. Il existe des marges de négociation, elles ne sont pas inexistantes, mais elles sont faibles. On voit le maire diriger le collège par intérim, et des prêtres locaux être recrutés comme enseignants.

LA RESSOUVENANCE MÉMORIELLE
DES TERRITOIRES

« Napoléon Bonaparte a choisi Saint-Jean-de-Monts » : les faits et de les sentiments que révèlent l’histoire locale s’inscrivent dans les territoires, c’est-à-dire dans un espace à plusieurs niveaux,  marqué par le non-dit, le silence, l’oubli, mais aussi par la ressouvenance, la reconstruction, la réinvention… Les paroles dites, les paroles écrites, les actes s’inscrivent quelque part dans les lieux. (« Napoléon Bonaparte a choisi Saint-Jean-de-Monts).

LA DURABILITÉ DES TERRITOIRES

Il n’y a rien de plus contemporain que d’interroger cette mémoire au sujet de la durabilité territoriale des politiques publiques. Bonaparte est un moment de l’État français. Comme Louis XIV avant lui, et comme d’autres après lui. Peu importe que les présidents de la République se succèdent, tout comme les ministres de l’Éducation nationale, et comme les préfets. La question est de savoir quelles institutions locales répondent aux besoins des territoires, quelles sont celles qui ont les moyens de la part de l’État pour fonctionner et dont l’existence demeure ?

L’ARBITRAIRE DU DOUBLE POUVOIR
A-T-IL UN AVENIR ?

L’ouverture d’une école se satisfait de l’arbitraire. En est-il de même de sa fermeture ? Le prestige accordé à un pouvoir politique passager peut-il masquer l’amertume citoyenne locale qui est ressentie à l’égard d’une promesse non tenue ? Les revendications modernes en matière de démocratie participative peuvent-elles accepter le double discours du pouvoir qui décide, qui promet, et de ce même pouvoir qui n’exécute pas ou bien ne fait pas  ?

Bonaparte croit-il à ce qu’il écrit ? Le préfet croit-il à ce qu’il écrit ? Ils ne sont pas dans la durée mais dans l’instant, dans le dire d’une immédiateté inconséquente. La chose décidée a davantage d’importance que la chose réalisée. Le pouvoir croit-il en ce qu’il énonce au moment où il l’énonce ? Ou bien pense-t-il : « On verra bien demain ». Et les citoyens, les habitants, les usagers… croient-ils aux discours qui leur sont adressés par les « autorités » ? Doivent-ils y croire ou bien ne pas y croire ? La question relève d’une anthropologie de la croyance. (3) La résistance des choses vis a vis des nouveautés est la leçon permanente de l’action politique et administrative de l’État

Bernard MÉRIGOT

RÉFÉRENCES DE L’ARTICLE

1. POUVREAU Bernard, « L’implantation d’une école secondaire à Saint-Jean-de-Monts », Cahiers d’Histoire du Pays Maraîchin, n°3, 2017, p.60-87. GENDRE B.,« Les études au collège impérial 1804-1814 », Bulletin cantonal des Pays de Monts (La Barre-de-Monts, Notre-Dame-de-Monts, Saint-Jean-de-Monts, Le Perrier, Soullans), n° 14, 1985, p.11.

2. PETITFRÈRE Claude « Heckmann, Thierry, Napoléon et la paix. Deux préfets de la Vendée, Jean-François Merlet – Prosper de Barante, Le Château-d’Olonne/La Roche-sur-Yon », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, n°117-2, 2010, p. 163-165. http://journals.openedition.org/abpo/1789

3. A ce sujet, Michel de CERTEAU écrivait :
« [La réflexion sur croire comme acte] n’implique d’aucune manière que le sujet maîtrise ou contrôle ce qu’il croit, puisqu’elle analyse au contraire les manières dont s’inscrit, dans le langage et dans l’action, le rapport du sujet avec ce qui lui échappe, c’est-à-dire avec
l’autre, sous des formes inter-relationnelles (la relation à autrui), temporelles (la loi d’une durée) et pragmatiques (la résistance des choses). À cet égard, l’acte de croire apparaît comme une pratique de l’autre. Cette gestion de l’altérité comporte une série d’aspects, dont ceux qui concernent la nature et le fonctionnement de l’institution de sens, et qui circonscrivent, comme ses faubourgs, l’institution particulière qu’est le magistère. »
DE CERTEAU Michel,
« L’institution du croire », 1983, p. 62.
Cité par : ROYANNAIS Patrick, « Michel de Certeau : l’anthropologie du croire et la théologie de la faiblesse de croire », Recherches de Science Religieuse, 2003/4 (Tome 91), p. 499-533. DOI : 10.3917/rsr.034.0499. URL : https://www.cairn.info/revue-recherches-de-science-religieuse-2003-4-page-499.htm

PUBLICATIONS GÉNÉRALES SUR LES COLLÈGES NAPOLÉONIENS
Classement chronologique

  • BOUDON Jacques-Olivier (dir.), Napoléon et les lycées. Enseignement et société en Europe au début du XXe siècle, Paris, Nouveau Monde Éditions-Fondation Napoléon, 2004.
  • SAVOIE Philippe, « Construire un système d’instruction publique. De la création des lycées au monopole renforcé (1802-1814), in BOUDON Jacques-Olivier (dir.), Napoléon et les lycées. Enseignement et société en Europe au début du XXe siècle, Paris, Nouveau Monde Éditions-Fondation Napoléon, 2004. http://rhe.ish-lyon.cnrs.fr/sites/default/files/savoie_coll_napoleon.pdf
  • SAVOIE Philippe, « Création et réinventions des lycées (1802-1902) », in Lycées, lycéens, lycéennes, deux siècles d’histoire, Paris, Institut national de recherche pédagogique, 2005. pp. 59-71. www.persee.fr/doc/inrp_0000-0000_2005_act_28_1_9241
  • BRAMBILLA Elena, « Lycées et Université impériale », Rives méditerranéennes, n°32-33, 2009. http://journals.openedition.org/rives/2949 ; DOI : 10.4000/rives.2949

PUBLICATIONS SUR LE COLLÈGE IMPÉRIAL-DE SAINT JEAN-DE-MONTS
Classement chronologique

Le classement chronologique permet de situer les périodes d’indifférence, de silence d’oubli, et les moments où la mémoire se manifeste par la publication d’articles sur le sujet.
  • 1804
    BONAPARTE,
    Lettre.
    MERLET, Lettre.
  • 1897
    LOUIS Eugène, 
    « L’École secondaire de Saint-Jean-de-Monts », Bulletin de la Société d’Émulation de la Vendée, 1887.
  • 1969
    POUVREAU Bernard,
    « Notes d’Histoire locale », Bulletin municipal de Saint-Jean-de-Monts, n°4, 1969.
  • 1985
    GENDRE B.,
    « Les études au collège impérial 1804-1814 », Bulletin cantonal des Pays de Monts (La Barre-de-Monts, Notre-Dame-de-Monts, Saint-Jean-de-Monts, Le Perrier, Soullans), n° 14, 1985, p.11.
  • 2004
    Bicentenaire de la création de la ville de La-Roche-sur-Yon par Napoléon.
  • 2004
    POUVREAU Bernard,
    in VITAL Chistophe, Napoléon Bonaparte et la Vendée, Conservation des Musées de Vendée/Éditions Somogy, 2004.
  • 2007
    La Lettre originale créant l’École impériale et signée par Bonaparte est vendue aux enchères publiques. Elle est acquise par la commune de Saint-Jean-de-Monts.
  • 2010
    PETITFRÈRE Claude,
    « Heckmann, Thierry, « Napoléon et la paix. Deux préfets de la Vendée, Jean-François Merlet – Prosper de Barante, Le Château-d’Olonne/La Roche-sur-Yon », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, n°117-2, 2010, p. 163-165. http://journals.openedition.org/abpo/1789
  • 2012
    « L’histoire du collège impérial de Saint-Jean-de-Monts, 1804-1814 », Exposition présentée à la Médiathèque de Saint-Jean-de-Monts, 25-juin – 18 juillet 2012. Dossier de presse, 12 p.
    PERRET Marie-Sophie, Conférence donnée le 23 juin 2012 à la Médiathèque de Saint-Jean-de-Monts.
  • 2017
    POUVREAU Bernard,
    « L’implantation d’une école secondaire à Saint-Jean-de-Monts », Cahiers d’Histoire du Pays Maraîchin, n°3, 2017, p.60-87.

VIDÉOS EN LIGNE

LÉGENDE DES ILLUSTRATIONS

  • Anciens bâtiments du Collège impérial napoléonien de Saint-Jean-de-Monts, 8 rue du Both, 85160, Saint-Jean-de-Monts. © Photographie Bernard Mérigot / CAD.
  • « Liste des élèves qui doivent être entretenus aux frais de l’État dans l’école secondaire impériale de Saint-Jean-de-Monts, Département de la Vendée », extrait de « Les études au collège impérial 1804-1814 », Bulletin cantonal des Pays de Monts (La Barre-de-Monts, Notre-Dame-de-Monts, Saint-Jean-de-Monts, Le Perrier, Soullans), n° 14, 1985, p.11.
  • « Les études au Collège impérial 1804-1814 », par B. GENDRE, Bulletin cantonal des Pays de Monts, n° 14, 1985, p.10.

La Lettre du lundi de Mieux Aborder l’Avenir
n°360, lundi 8 juillet 2019

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