Savigny-sur-Orge. L’Union nationale des combattants (UNC) victime d’une félonie ? (Jean-Michel Zamparutti)

« Certains d’entre vous on (sic) peut-être reçu un courrier de l’UNC pour le 8 mai prochain. C’est une félonie. Notre fichier des membres a été piraté et une personne non accréditée, à l’insu du bureau, vous a écrit sous timbre de notre association ». (1)

Tel est le texte surprenant que l’on peut lire, sous la signature de Jean-Michel ZAMPARUTTI, président de la section de Savigny-sur-Orge de l’Union nationale des combattants (UNC) dans la lettre en date du 26 avril 2013 qu’il adresse aux membres. Vous avez bien lu : la section de Savigny-sur-Orge de l’UNC a été victime d’un acte de félonie.

FÉLONIE, VOUS AVEZ DIT FÉLONIE…

Le vocabulaire est étonnant : « félonie », « fichier des membres piraté », « non-accrédité », « à l’insu »… Une félonie – on est au Moyen Age, au XIe siècle, tout un programme ! – signifie déloyauté, forfaiture, trahison, acte déloyal. Le propos du président n’est pas explicite. Il dit tout en taisant. Qui a bien pu commettre une félonie à l’égard de l’UNC ? Les adhérents, ou bien sont au courant de quelque chose, ou bien ne savent rien, et ils se perdent en conjectures…

Que veut dire de président de la section de l’UNC de Savigny-sur-Orge ? Qui peut bien être cette personne, mystérieuse, qui est « non habilitée », qui « pirate le fichier des membres » et qui prend l’initiative d’« écrire sous le timbre » ?

L’UNC TOURNE DANS UN FILM

C’est pas possible, nous sommes dans un film. C’est « Pirates des Caraïbes » !

Il faut que le Bureau de l’association habilite son président à porter plainte. Compte tenu des faits, c’est la seule conclusion – logique – qui s’impose à tout esprit responsable.

Si, au lieu d’être dans « Pirates des Caraïbes », on était dans n’importe quel téléfilm policier diffusé chaque soir sur nos écrans, une question serait posée immédiatement : qui a bien pu coller les timbres ? Une analyse ADN serait aussitôt commandée!

LES CHOSES SONT GRAVES

Ne pas dire les choses, rester dans le mi-dire… Oui, les choses sont graves. Écrire que « certains d’entre vous ont peut-être reçu un courrier de l’UNC », sans dire qui, sans dire quel est le contenu du courrier. Pourquoi « peut-être » ? C’est pas sûr ! Nous sommes dans un espace qui commence dans la cour de l’école et qui se poursuit dans les légendes urbaines, pour se perdre, sans jamais s’achever, dans les rumeurs les plus tordues.

Il faut dire les choses. Il faut les dire complétement. Ou alors les taire à tout jamais. Après la lecture de la lettre, une question demeure pendante : qu’est-ce que le (ou la) « pirate de fichier », la « personne non accréditée », le « colleur (ou la colleuse ) de timbres » anonyme a bien pu écrire « à certains » et pas à d’autres ?

« Comprenne qui voudra ! » (2)

(Cliquer sur le texte pour l’agrandir)

RÉFÉRENCES
1. UNION NATIONALE DES COMBATTANTS,
Section de Savigny-sur-Orge, Lettre aux adhérents en date du 26 avril 2013, 1 page. Lettre signée par Jean-Michel ZAMPARUTTI, président de la section.
2. MÉRIGOT Bernard,
« Savigny-sur-Orge. L’UNC victime de harcèlement municipal, Discriminations d’une mairie a l’égard d’une association d’anciens combattants », www.savigny-avenir.info, 11 novembre 2012.
MÉRIGOT Bernard, « Savigny-sur-Orge. Le harcèlement de l’UNC par la mairie continue. L’UNC exclue par la mairie de la cérémonie du 5 décembre 2012 », www.savigny-avenir.info, 24 novembre 2012.

Mention du présent article : http//www.savigny-avenir.info/ISSN 2261-1819
BNF. Dépôt légal du numérique, 2013

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