« Mais la pensée d’un chef d’État qui favorise les Lumières va encore plus loin et reconnaît que, même du point de vue de la législation, il n’y a pas de danger à autoriser ses sujets à faire un usage public de leur propre raison, et à exposer publiquement devant le monde leurs réflexions sur une meilleure rédaction du texte législatif, même si elle s’accompagne d’une franche critique de la législation déjà promulguée. » (1)
FAVORISER LES LUMIÈRES
Non il n’y a pas de danger ! Il y a même un devoir moral pour toute démocratie « éclairée » de permettre le libre l’exercice et l’usage public de la raison. A une condition, que le pouvoir politique souhaite « favoriser les lumières ».
Ce que dit Emmanuel KANT à propos d’un chef d’État est applicable à tout chef d’un exécutif, à toute assemblée délibérante territoriale, à toute délibération, à toute décision.
A méditer.
RÉFÉRENCE
1. KANT Emmanuel, Qu’est-ce que les Lumières ?, 1784