Convergence politique entre Jean-Pierre Chevènement et Nicolas Dupont-Aignan

CHRONIQUE SUR LE SALUT PUBLIC

DÉCODAGE

CONTEXTE. Doit-on considérer qu’en politique il existe une opposition radicale, insurmontable, et définitive entre ce que l’on désigne – confusément – par « les idées de droite » et « les idées de gauche ».
ENJEUX. Des convergences peuvent-elles exister ? Si oui, dans quelles conditions ? Avec quelles conséquences ?

SOUVERAINISTES ET RÉPUBLICAINS

Jean-Pierre CHEVÈNEMENT a été interrogé : « Qui est pour vous le souverainiste le plus compatible avec vos idées ? Est-ce que vous participeriez à un gouvernement de souveraineté nationale avec lui ? »
Il a répondu : « Je ne me définis pas comme souverainiste, mais comme républicain. Le général de GAULLE lui-même disait que la souveraineté nationale et la démocratie sont deux faces d’une même médaille. »

DUPONT-AIGNAN EST UN RÉPUBLICAIN COMME MOI

« Je considère Nicolas DUPONT-AIGNAN comme un républicain qui est reconnaissant, comme moi, vis-à-vis du général de GAULLE, d’avoir tiré la France d’un très mauvais pas. Nicolas DUPONT-AIGNAN a toute mon estime, même si nos parcours sont différents. »

CONVERGENCE DANS LE CADRE DU SALUT PUBLIC

« La défense de la souveraineté budgétaire de la France, mise à mal par la Commission européenne , pourrait nous réunir. » Jean-Pierre CHEVÈNEMENT a précisé que, dans le cadre d’un gouvernement de salut public : « cela ne me dérangerait pas d’avoir comme collègue ministre Nicolas DUPONT-AIGNAN. »

RÉFÉRENCES
« Ma question à Jean-Pierre Chevènement », Le Parisien, 25 novembre 2011, p.7. Propos recueillis par Éric Hacquemand.

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