Comment se fait-il que sur le site « www.savigny.org », certains adjoints au maire aient leur photographies et pas d’autres ? Et qu’aucun conseiller municipal n’ait la sienne ? Après l’élection de Laurence SPICHER-BERNIER en septembre 2008 comme maire, tous les adjoints avaient leur photo. Ce n’est plus le cas maintenant. Qu’est-il arrivé ? Vous avez raison. Ce n’est pas normal. Le fait est connu : depuis que certains maires adjoints ont voté contre Laurence SPICHER-BERNIER, leurs photos ont disparu. Puisque vous me posez la question, j’ai fait vérifier le samedi 10 juillet. La page que l’on voit à l’écran – et qui s’imprime très bien – intitulée « Les adjoints au maire » est la suivante :
Jean-François NAUT (photo), Adjoint spichéro-compatible
Catherine LUPI (photo) Adjoint spichéro-compatible
Éric MEHLHORN (pas de photo), incompatible
Jocelyne MAINTIER-LANG (photo), Adjoint spichéro-compatible
Claude NEUILLY (photo) Adjoint spichéro-compatible
Anne-Marie GÉRARD (pas de photo), incompatible
Jean-Michel ZAMPARUTTI (photo), Adjoint spichéro-compatible
Anissa FERDJIOUI (pas de photo), incompatible
Gérard MONTRELAY (photo), Adjoint spichéro-compatible
Daniel GUETTO (pas de photo), incompatible
Maryvonne FABBRO (photo). Adjoint spichéro-compatible
Au total : 6 adjoints ont leur photographie, et 5 adjoints sont sans photographie. On peut vérifier que ces cinq élus ont participé par deux fois à la mise en minorité de Laurence SPICHER-BERNIER (en votant contre les taux proposés le 22 mars et contre le compte administratif le 28 juin 2010). Le procédé de l’ « effacement photographique » est connu. Il a été pratiqué par Joseph STALINE, qui au fur et à mesure des « purges » éliminait les responsables soviétiques, effaçant leur visage des photographies. D’autres régimes politiques ont fait de même. Que l’on ne dise pas que leurs photos se sont perdues, que c’est un problème informatique… A Savigny-sur-Orge, c’est : « Ils ont voté contre moi, je supprime leur photo ». Alors, qu’en pensent ceux qui ont encore leur photographie, et, pour combien de temps l’ont-ils encore ?
La Lettre de Bernard Mérigot, 13 juillet 2010